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Sur le chevalet de tes yeux que mange un soleil noir
J'ai vu Amédéo et sa Jeanne
Les couleurs se mêlaient, fusion d'un murmure joli.
La vie prenait forme comme un amour au présent
Bleu de ce ciel-soie qui parle de promesses.
Celles que l'on veut nourrir, ne pas mourir.

Je veux brûler ces heures folles où l'oubli s'installe, létal.
Avaler, dévaler ton regard, le toucher d'un sourire de mer
Alors, l'horizon s'ouvre, griffe les doutes, courbe l'indifférence.

Il y a le vent si doux, et l'odeur de ta peau palette mon corps.
Tu portes la lumière au-delà d'elle même
Le temps a le choix de n'être rien...
... qu'une éternité.

L'ombre de Jeanne

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Emoi

Absente

Pudiquement libre

Elle est  le temps des détours

Elle ne regarde rien

Le monde l’a froissée

 

Fragile

Dans ses mains qui protègent, qui cachent

Qui griffent les larmes

Elle attend une aube  incertaine

Où la nuit finira sur une étoile

 

Indécise

Elle se détourne des choses

Parce que ses rêves vibrent

Et  qu’ils l’habillent

Mieux que sa peau nue

Elle est un miroir de l’ombre

Une lumière qui va s’ouvrir

Elle est

Absente fragile indécise

Elle fera face une autre fois

Elle attend

Sa prière n’est qu’émotion

Corolle d’une vie à respirer

 

Je l’aime.

2ème poème gitanien

   

           J’ai l’eau de mon exil tout au bord de mes yeux

Et la force d’aimer sur un pli de mon âme

Ne me regardez pas !

Laissez-moi le silence des images cachées

Sous un foulard froissé

Fragment de ma bohéme pieds nus sur le passé

 Où vont tous mes voyages-je suis presque effacée

Ce que je vois au loin Mon Dieu si vous saviez

Sur ma peau, un amour  qui bat encore en moi

Et là sous mes paupières, la langue d’un pays

Une enfance posée…

Ne me regardez-pas !

Je passe dans votre vie, gardez-moi en mystère

Je serai votre ciel, un mirage insensé

Et vous en rêverez…

Dns les lignes du jour et le creux de ma main

Mon regard se perdra

Sur une aile d’oiseau que je volerai pour vous …

Demain, la tête haute et les lèvres entrouvertes

Je me tiendrai debout

Sur le bruit de vos mondes…

Je suis nue  de musique qui berce ma mémoire

J’entends  bouger la vie

Je la prendrai pour mienne quand le soleil rira….

Ne me regardez pas

Ou alors si peu …

Je suis votre invitée et je danse pour vous

Un jour, vous le saurez

Je vous regarderai …

Et je serai vivante …

 

2em  poème gitanien … celui qui est froissé de traits

Marine

Mur de miel  juste posé comme un soleil

Lavé d’or

Et toi là tu regardes au loin

Si le jour va s’arrimer …

 

Tu sais que dans le noir de tes yeux

Sur le rouge de tes lèvres

Il y a le souffle de la vie

Elle va tout éclabousser

Tu voleras au-delà de l’image

Tu emporteras chaque nuance chaque ombre

Dans un halo de  lumière

Et les mots seront guide muet

Auront-ils besoin de dire ?

Non … tu es  l’insolence d’un  poème

L’exigence subtile, le sourire pas permis

Mais qu’on veut attraper …

 

Tu es sur la lame du pinceau

Ce coup au cœur de l’existence

Juste

Posée comme un soleil Mur de miel

Qui gardera ses secrets

Lavés d’amour et de beauté

 

Tu es ma certitude

Je peux sourire.

Marine

Parisienne

Je suis capitale … importante alors ?

Je me lève et tiens debout

Forte et sûre de moi

Mais non

Je suis une fille-femme

Une Parisienne dans un miroir  perdu

Je me vois Je me rencontre peu

Je suis là Hautaine Lointaine Perdue

Regarde … je me trouble ,tu me cherches, je pars, je suis Qui ?

Ne réponds pas …

Je suis une ombre, une silhouette, un rien, un tout

Je suis la passante …

 

Un jour dans le loin du passé  un poète me verra

Il écrira …je serai ce mot baudelairien qui définit l’inconnu

Finalement

Tu me rends libre et forte

Je suis ce que tu veux …

Je me plie dans ta toile

Une courbe de vie que la vie  libère …

 

Je m’attends Tu me trouves

Et rien ne se finit ….

Ottawan

pour Sarah....

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Chat,

Noir du bout du monde

Du clair de Jour

Du fil de Nuit

 

Chat

Distant Absent

Et si présent

Tu félines mon air

Au bout de tes griffes

Sur une terre bruyante…

 

Chat,

Toi

Tu te tais

Tu es là

Beau Grand Royal

Et je me glisse dans ton velours

        D’amour

Toujours…

 

Rien d’autre ne doit se savoir .

Perdue

Ma tête

Pourtant

L’avais bien enfoncée

Dans un grand pot de terre avec de l’eau de mer

Des racines géantes, un soleil facile…

L’avais bien protégée de fleurs et de rires

Contre l’ennui,  la solitude, le vague à l’âme ..

 

N’avais pas pris garde aux idées légères

Celles qui vous dispersent ça et là

Tellement loin …

 

Alouette

Perdue ma tête

 

Et mon cœur à l’envers

Cherche ses morceaux

Sur des rimes folles

Sur des yeux fermés

Sur des mots pas dits…

 

Par terre, ça fait mal tu sais

De perdre sa tête

Son cœur à l’envers

Et de croire toujours aux histoires d’amour…

Un matin d’été, ai  tout replanté

J’étais une Mouette et tu le savais

Pas perdue ma tête

Le ciel  a compris

Alors

J’ai crié

Et j’ai existé ..

 

Rien n’avait changé

Je levais mes ailes, le monde m’attendait …

La mer m’écoutait… et mon cœur battait .

Si je devais parler

Je raconterais le ciel

Le bleu d’une vague à vie

Le blanc d’une vie  calquée

 

Une maison, une autre …

L’horizon si fragile

Si fort de sa puissance

Ici, loin, près … là bas

On le touche, on le boit

 

Des ombres, des pierres, des légendes inventées

Des contes mal connus … un géant qui s’empleure, une fée qui sourit

La vie, une autre … regarde

Je mets mes pas sur la plage oubliée, le sable est tout confus

J’écoute

Le vent sait

 

Il m’apprend, la lande se taira

Rien ne vient à nous

Mais ce que l’on voit est si beau …

 

L’ infini maquille  mon cœur

Et je vis

Heureuse

Dans la nacre d’un  coquillage

Bleu

Bretagne...

Copie d'un tableau de Boco, le texte est de Viviane

Aux heures du jour interminables,

J’ai jeté ma pudeur pour un instant

L’instant de toi ou je me donnerai, nue.

Je sais des pénombres cachées

Où le bleu drape notre couche sublime

Et je t’y attends, odalisque impudique

Mais qu’importe, seul ton regard me chavire.

Ton regard qui fait de moi cette reine antique

Cléopâtre infidèle…

Je sais ton souffle, je sais tes mains, qu’attends-tu ?

Apprends moi…

Prends moi…

Moi, toi…

Nue

Quelque chose d’indéfinissable

Profondément délicat

De désirs timides et insolents…Juste regarder … ne rien penser

 

Elle,

Elle a l’audace douce  de l’attente imprécise

Elle comprend l’amour enrobé des gestes qu’elle envie

Son corps brûle … ses rêves tremblent

Dans le creux de son âme

C’est comme un pouvoir fragile

Une histoire qui s’écrit

Dans la force d’un émoi

 

Si elle tait ses frissons

C’est qu’’ils parlent d’eux-mêmes

Ils sont...

Cette clarté marine que son regard perçoit

C’est un secret

Elle,

Elle impatiente son jour

A dénuder la raison

Alors

Elle se donne déjà,

Elle s’abandonne, fuit les lignes tracées

N’est plus qu’Elle

A l’aimer d’en mourir …

Il n’y a aucune autre vérité.

Comme un bruit de mer...

Comme un bruit de mer dans la tête

Mouette lourde qui passe

Un nuage gris l‘enveloppe

Le monde se tait

Aube ouverte sur les goémonds

Mains qui cherchent le ciel

 

Le ciel est près Il couronne l’air

D’un sourire pastel

Je grise alors les rêves

Ceux de ma mémoire présente …

 

Un murmure fragile s’affole du vent

Je sais que le silence ici est beau

Je respire je laisse faire

 

Je cherche tes pas sur l’écume légère

J’écoute

Il y a ici une absolue confiance

A figer l’éternité du sable

 

Comme un bruit de mer dans la tête …

Rivage

Copie d'un tableau de Boco

Les textes sont de Viviane

J’ai percé le sable

La mer si calme a tout bu

Palette insolente

Abandon de son bleu-jour

La nuit marine se noie

 

Alors

Lentement

Je sirène mes rêves

Jusqu’à  un sommeil  imparfait

 

Tu me regardes

Le silence se fait.

Carmen, 1er poème gitanien.

Si je m’appelais Carmen, je ne serais pas d’ici…

 

Regardez au loin, mon voyage est de feu

Mon horizon au ciel est taché de lumière

Jaune-cris, orange-vie…

 

Tout parle dans mes yeux : ils déchirent l’errance, la distance hautaine, presque l’indifférence…

Mes pas sont de vertige

Je cabosse la vie et je la magnifie…

 

Je sais ce que je suis

Je suis ce que vous dites

Rien n’est vrai, cependant…Je suis un temps qui fuit

 

Je devine vos vies dans le creux de la mienne

 

Si mes lèvres se taisent c’est que mes mots sont larmes

Ou sourires crachés ou fureur contenue

Même fragilité, si vous pouvez m’aimer…

 

Des histoires, j’en sais

Mon âme vous les donne

Si vous savez les lire…

 

Ne perdez pas de temps, passez votre chemin

Je ne suis qu’un visage sous une soie carmin

Je danse dans vos ombres comme un éclair de sang

Ma liberté est celle dont vous rêvez chacun

Car je suis femme aussi

J’ai des secrets à l’âme, des secrets de gitane…

 

Je m’appelle Carmen…et regardez au loin

 

Mon voyage est de feu sur le tour de la terre

Dans ma boule de verre, dans le creux de vos mains…

 

Je m’appelle Carmen et je joue du destin sur les lignes de vie

 

Je sais qu’un jour, tout près, ou un jour tellement loin

Un jour, tout se finit…

Et je resterai fière

Muette dans mes cris

Pour glorifier ma terre

Dépasser le soleil

Et croire que le feu, jamais, ne s’éteint

Dans le trépas des nuits

Copie, enfin, tentative de copie d'un portrait de Jeanne Hebuterne de Modigliani. Le texte est de Viviane, bien sûr....

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Copie d'un tableau de Modigliani, le texte est de Viviane

Je suis

Celle qui l’attendait

Je parle d’aujourd’hui comme d’un jour qui meurt

La cage était ouverte et il s’en est allé

 

Je suis

Sage mais Lui seul savait que mon image lisse

Cachait bien des voyages

Sa main de peintre a su mon corps

Son regard d’homme a su mon âme

Il a pris mes yeux ma bouche mon souffle

 

Je regarde droit devant moi

Il s’est echappé

Libre d’un univers  sans cloison

Il est parti

Me laissant seule sur une toile

....et puis une autre encore

Je vis

Mais...

Rien ne me retient au cadre du tableau

Le vent m’écharde

Tout me parle de Lui

Mon amant  Peintre de mes vertiges

 

Je veux le retrouver

Il est mon Amour

Sublime Parfait  …. Mon Amour  … toujours

Je sors des couleurs Je suis sa muse

Fidèle à la vie sans sursis

Le vent m’attend

 

On est là tous les deux

Témoins de la passion

Et rien ne peut se dire

Sans son trait de pinceau

 

On s’enracine au monde

La nuit est sans rires

Mais j’existe de lui

Et il s’habille de moi

 

Je sais qu’on se survit….

                                                  «  jeanne et Amédeo »

Horizon vertical

Miroirs nacrés

L’eau parle

Immobile si vivante

Elle trace

Velouté bleu

Bois de soleil

Rouge pur

Dans le blanc d’un voyage…

 

Pureté délicate

Tout s’arrête et renaît

Dans l’infinie plénitude

D’un horizon vertical

                 Où le regard est libre…

 

Partir alors …Loin.

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Chat bleu

Rouges yeux

Robe noire

Du chat rouge

 

Lumière dorée

Dans les cheveux

Blés d’été brins de désirs

Bijoux du jour

Vie bijoutée

 

  • Prends garde mon cœur

Elle ne connaît pas ta sagesse féline

Ta patience à surprendre l’inconnu

 

Pas penser…

T’apprendre … Oui

Apprivoiser le temps

En caressant ton monde

                             Et griffer le soleil

Des mots qu’elle taira…

scroll

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Oiseau de feu

Il est capable de déchirer l’air

Dans une bravoure majestueuse

 

Il déploie ses ailes divines

Et renaît de couleurs et de mots

Fragile puissance

Qui se répand sur les mots d’un poème

Ou un ciel oublié

 

Sur le rouge de ses plumes

Sur l’incendie des cris

Sur le papier si sage

 

Je le suis

Les yeux fermés

Le cœur cousu

L’enfer est mort

                    La vie se crée

Le jour est neuf, alors et on se permet d’y croire …

 

         «  Phoenix »

Phoenix

La gitane triste

            Pour Rachel...

Je veux pas vous sourire

Je sais pas encore faire

Vous avez négligé la rondeur de ma terre

Et mon trop plein d’amour

 

Vous voyez mon enfance comme un voyage

Au loin

Mais moi, je suis d’ici

D’air et de vent brûlé

 

Et sur mon cœur timide

L’audace se rebelle

En couleurs d’étrangère

 

Je claque au ciel mes peurs

Je suis debout Je vous étonne

D’être ce que je suis

 

Mon silence vous dérange

Parce qu’il est plus bavard que vos mots mal dits

Et mes lèvres fermées

Rouge-baiser de mort

Sont une prière contre votre ennui

 

Je veux pas vous sourire

 

Et je resterai  Libre

De vous rendre jaloux

De ce que je serai…

 

Un jour, vous me verrez

Fille-femme si belle

A vous aimer

 

Et vous me sourirez ….

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Si le soleil s’abandonnait

S’il pleuvait en cris trop sages

Sur les fleurs  d’une jungle nue

Sur des montagnes trop belles

Il se poserait sur sa peau

 

La fille-perle le fixerait

Sans d’autres  mots que son silence

 

                    Et le soleil sur ses yeux noirs

Serait l’aventure pas permise

 

Apeurée de la terre

Froissée de sa lumière

Elle serait fille-perle

A damner les mystères

De sa propre ignorance

 

Drapée dans ses étoffes

Aux couleurs périlleuses

Elle mutinerait son cœur

A ceux qui la regardent

 

Déesse accomplie d’une lune perdue

Elle fixerait le monde de toute sa gravité

 

Son enfance tressée dans le bleu….

 Ne rien trahir

 

Une question de temps à compter chaque jour

Où le beau tue l’amer, où la vie intrigante

Est un bijou d’oreilles sur des rêves non faits

 

Si le soleil lui appartenait à elle, rien qu’à elle

Il poserait sur les rives de son cœur

                          Un sourire

Celui que tu attends

Et qui la rendra femme

Un jour de soleil et de sang

Un jour où tu seras son âme

 

Le soleil tient ses promesses

Tu sais

Et le silence de la toile n’est qu’une douce tentative

 

Regarde …

la fille-perle vit …

de ta vie.

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Modigliani

Copie d'un tableau de Modigliani

Le texte est de Viviane

Sage Sérieuse

Grave des choses tues

J’obscure le temps

De mes pouvoirs discrets

 

Imparfaites de ta perfection

Mes pensées sont ton regard

Et mes yeux s’invisiblent

A dénoncer ton âme

Sur l’amour qui se vit

 

Ne rien te dire

Clore les lèvres sans aucune demande

Savoir que, toi, tu sais

Et

Rester grave des choses tues

 

Elles sont l’indicible instant

D’un rendez-vous  troublant

Où je m’émeus d’être réelle ….

Je suis un paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte et me modifier. C'est facile.

Tableau en cours, pas fini quoi !!!

Le portrait est celui de Yasmina SANA...

Ecoutez la ici...

Où s’arrête le jour ?

J’ai la nuit tout en moi …

 

Un mur une palissade

Les couleurs  sont des fils

Elles glissent, encerclent mon âme

 

J’ai l’audace têtue, la colère à gommer

J’irai au bout de tous mes voyages

Même s’ils sont tourments

 

Dans mille et une lune

Je me reconnaîtrai

Je crierai ma passion sur un blues endormi

Et donnerai mon corps à un voleur de rêves

 

Les couleurs me respirent

Je me barricade sur elles

Mon désarroi se lave et mes peurs se déclinent

J’avance  je ne me trompe pas

C’est tout droit que mes idées se fixent

Il ne faut pas m’attendre

Je prends le temps …je pense

Quand je vous rejoindrai, Vous saurez qui je suis…

                             Et alors Immobile

Vous écouterez mes mots

                           Vous écoutez déjà …                        

Yasmine

Afghane

Il est loin mon pays

Loin de tous vos regards

Je le touche du cœur

J’émeraude mes yeux

                        Et je sais des voyages

Qui se font sans partir

Jusqu’à la terre des miens…

 

Je suis Fille d’Ailleurs

Mais vous ne savez rien

Je voudrais le bonheur

                Et respirer ma vie

Comme si c’était simple

D’appartenir au monde …

 

                 «  Afghane »

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On me l’avait dit pourtant

                Mais qu’est-ce qui m’a pris

De sortir ici ?

 

Je sais pas où j’vais

J’ai les pieds glacés

Et puis j’suis si seul

J’peux même pas voler

  • Trop petit, l’ami ! –

Si petit, c’est vrai

Je tiens dans la main

Je donne chaud au cœur

                   Mais j’ai un peu peur

 

Le silence moqueur la terre grenadine

Les ombres lointaines…

              Picorer le jour, ce serait joli

             Avec un ami ?

                       Mais qu’est-ce qui m’a pris ?

J’ai pas tout compris

Je boule ma vie sur tant d’inconnu

Et mon âme à nu larme sur mes yeux…

                      Vous riez, Monsieur ?

           Vous me comprenez et vous me gardez ?

J’ai bien fait alors  d’aller voir dehors

Le monde m’attend et je serai grand …

                                                                          «  complainte »

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Trois

Mousquetaires en plume

Un trésor d’œuf

Deux

Noirs de leur raison

Petits maraudeurs

Rebelleurs  du cœur

Un

Pas comme les autres

Il a son butin

                          Et le jour sourit

Faut pas les chercher les loubards futés !

Il sont décidés à tout égrainer

A tout becqueter et à tout aimer

Jusqu’à l’interdit ….

 

                             «  Les loubards »

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Afghane

Regard blanc

D’un trouble voilé

                 Ce n’est qu’un silence

Lèvres fermées

Et tout dire …

 

    Indomptable Distante Etrangère

 

Une présence-opale

Qui pourpre la terre …

               Je suis

Ce que mon âme vous donnera

Je ne suis pas inquiète

Je ne bougerai pas d’ici

J’attendrai votre souffle

                Et mes yeux s’ouvriront…

 

              «  Afghane »

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Arrogant et fier

Il est le vrai chef

 

           Dès potron-minet

A l’aube où les âmes dorment encore

Il installe son pouvoir d’un cri

 

Roi …C’est un Roi , un combattant au panache superbe

                   Il sera

 Défenseur d’une Noblesse de Basse- Cour, simple et Fidèle

Presque aliénée à son allure spartiate…

Gens de paille et de grains

Tous l’admirent

Le jour même lui obéit

 

L’œil inquisiteur, la colère apaisée

               Il sait

Que tout passe … mais pour le moment

             Il promène son existence

             Sur un royaume qu’il défie

 

                    Il guette

 

Et la terre sera son alliée.

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J’hésite
Je ne me cache pas
J’intervalle mon âme
Aux parois du présent

Je m’avance
Le monde va me surprendre
Mon corps s’infiltre
Et je sens déjà mon coeur
Au creux des silences
Que les couleurs osent troubler

Vous m’attendez ?
Je vais venir
Croiser le bord de mes yeux
A vos yeux pareils

Il suffit d’un pas

Le franchir, voler l’involable
Et pénétrer l’ horizon
Comme un oiseau sauvage …
Je veux rougir des aubes neuves
Et blanchir des gris usés …
Mettre à découvert mon jour
Pour être Libre
Et exister
Demain sans plus d’autre importance
Entière et vraie.

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